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Demoiselle Méline
Demoiselle Méline Märchen

Demoiselle Méline - Contes des Frères Grimm

Temps de lecture pour enfants: 16 min

Il était une fois un roi. Il avait un fils qui avait demandé la main de la fille d’un roi puissant. Elle s’appelait Méline et était admirablement belle. Mais son père avait refusé la demande du prince, car il avait déjà décidé de donner la main de sa fille à un autre prince. Or, les deux jeunes gens s’aimaient d’un amour tendre. „Je ne veux que lui,“ déclara Méline, „et je n’en épouserai aucun autre.“ Le père se fâcha et fit construire une tour à l’intérieur de laquelle pas un seul rayon de soleil ni la lueur de la lune ne pouvaient passer. Et il dit:

– Tu seras enfermée dans cette tour pendant sept ans; ensuite, je viendrai, pour voir si ton obstination et ton entêtement ont été brisés. On apporta dans la tour à manger et à boire pour sept ans et Méline et sa femme de chambre y furent emmenées et emmurées. Coupées de la terre et du ciel, elles devaient rester là, dans l’obscurité totale.

Demoiselle Méline Conte merveilleuxImage: Paul Hey (1867 – 1952)

Le prince venait souvent près de la tour et appelait Méline par son nom, mais le mur épais ne laissait pas passer sa voix. Et le temps passa et selon la quantité de nourriture et d’eau qui restait, Méline et sa femme de chambre devinèrent que les sept années touchaient à leur fin. Elles pensaient que leur libération était déjà proche, mais aucun bruit de l’extérieur ne leur parvint. Elles n’entendirent pas des coups de marteau, pas la plus petite pierre du mur ne tomba. Elles n’avaient plus que très peu de nourriture et une mort atroce les attendait. Méline dit alors:

– Il n’y a pas d’autre moyen: nous devons tenter de percer le mur. Elle prit le couteau à pain et commença à gratter et à fouiller le mortier pour essayer de dégager une pierre; lorsqu’elle était fatiguée, sa femme de chambre la remplaçait. Elles travaillèrent ainsi longtemps, jusqu’à ce qu’elles arrivassent à détacher une pierre, puis une deuxième, puis une troisième et au bout de trois jours elles purent percevoir le premier rayon de soleil. Finalement, la brèche fut suffisamment grande pour qu’elles puissent voir dehors. Le ciel était d’un bleu magnifique et une brise fraîche les salua. Mais quel spectacle s’offrait à leurs yeux! Du palais lui-même il ne restait que des ruines, la ville et les villages à l’entour étaient brûlés et les champs étaient en friche. Et on ne voyait pas âme qui vive! Lorsqu’elles eurent agrandi la brèche dans le mur, suffisamment pour pouvoir se glisser à travers, elles sautèrent à terre. Mais maintenant, que faire? L’ennemi avait dévasté tout le royaume, et massacré toute la population. Elles se mirent à marcher, au hasard, pour trouver un autre pays. Mais elles ne trouvèrent ni un toit pour se réfugier, ni une seule personne qui leur tende un morceau de pain. Tout allait si mal qu’elles finirent par arracher des orties pour se nourrir. Après une longue marche, elles arrivèrent dans un autre royaume. Elles offraient leurs services partout mais où qu’elles frappaient, personne n’en voulait et personne n’eut pitié d’elles. Finalement, elles arrivèrent dans une grande ville et se dirigèrent vers le palais royal. Mais de là aussi, elles se firent chasser. Un jour, tout de même, un cuisinier eut pitié d’elles et leur permit de rester pour l’aider à la cuisine. Il arriva que le fils du roi de ce royaume était justement le prince qui, autrefois, avait demandé la main de Méline. Son père lui avait choisi une fiancée laide et au cœur dur. Le mariage approchait inexorablement, la fiancée était déjà là , mais à cause de sa laideur elle ne s’était jamais montrée. Elle s’était enfermée dans sa chambre et Méline lui portait à manger directement de la cuisine. Le jour des noces arriva et la mariée devait accompagner son futur époux à l’église. Consciente de sa laideur, elle avait honte de se montrer en public elle dit alors à Méline:

– C’est ton jour de chance!

Demoiselle Méline Conte merveilleuxImage: Paul Hey (1867 – 1952)

je me suis tordu le pied et je ne peux pas bien marcher; tu mettras ma robe et tu me remplaceras lors du mariage. Mais Méline refusa:

– Je ne veux pas être honorée par ce qui ne m’est pas dû de bon droit. La mariée lui offrit même de l’or, mais rien n’y fit. Voyant que la jeune fille ne cédait pas, elle se mit à la menacer:

– Si tu ne m’obéis pas, tu le paieras de ta vie. Méline fut forcée d’obéir. Elle dut se vêtir de la magnifique robe de mariée et se parer de ses bijoux. Lorsqu’elle entra dans la salle royale, tout le monde fut frappé par sa beauté. Le roi dit à son fils:

– C’est la mariée que je t’ai choisie et que tu conduiras à l’autel. Le marié fut frappé d’étonnement.

– C’est le portrait même de Méline, pensa-t-il. Si je ne savais pas que ma bien aimée est enfermée depuis des années dans sa tour et qu’elle est peut-être même déjà morte, je croirais, ma foi, que je l’ai devant moi. Il offrit son bras à la mariée et la conduisit à l’église. Des orties poussaient près de la route et Méline leur dit:

Ortie, petite plante gracieuse, tu m’as l’air bien soucieuse! Ne t’inquiète pas, je n’ai pas oublié le temps du chagrin refoulé. Le temps où tu fus ma seule pitance, peu douce et crue, mais en abondance.

– Qu’est-ce que tu dis? demanda le prince.

– Rien, rien, répondit-elle, je pensais seulement à la princesse Méline. Le marié fut surpris que sa fiancée connût Méline, mais il se tut. Ils passèrent près du cimetière et lorsqu’ils arrivèrent devant l’escalier de l’église, Méline dit:

Supportez-moi, les marches, souffrez que je vous emprunte,
De la mariée qui n’en est pas une, écoutez la complainte.

– Que disais-tu? demanda le prince.

– Rien, je pensais seulement à la princesse Méline.

– La connais-tu?

– Mais non, rétorqua-t-elle, comment pourrais-je la connaître? Mais j’ai entendu parler d’elle. Ils s’arrêtèrent devant la porte de l’église et Méline dit:

Ô toi, la grande porte! Que je passe, supporte! De la mariée qui n’en est pas une, écoute la demande infime.

– Et maintenant, qu’est-ce que tu viens de dire? s’étonna le prince.

– Oh, Je pensais encore à la princesse Méline, répondit-elle. Le marié prit un collier de très grande valeur et le lui passa au cou. Ils entrèrent dans l’église et devant l’autel le prêtre lia leurs mains et les maria. Sur le chemin de retour, Méline ne prononça pas un mot. De retour au palais, elle courut aussitôt dans la chambre de la mariée, ôta la belle robe, rangea les bijoux et remit sa chemise grise. Elle ne garda que le collier que le marié lui avait passé autour du cou devant l’église. La nuit tomba et la mariée devait être conduite dans la chambre du prince. Elle voila son visage pour que le prince ne s’aperçût pas de la supercherie. Dès que tous furent partis, le prince demanda:

– Qu’as-tu dit aux orties près de la route?

– À quelles orties? s’étonna la mariée. je ne parle pas aux orties.

– Si tu ne leur as pas parlé, tu n’es pas la vraie mariée, dit le prince. Mais la mariée trouva la parade.

– Attends! s’écria-t-elle:

Ma femme de chambre, j’appelle, car dans mes pensées lit-elle.

Elle sortit de la chambre et s’en prit à Méline:

– Servante! Qu’as-tu dit aux orties près de la route?

– je n’ai dit que cela:

Ortie, petite plante gracieuse, Tu m’as l’air bien soucieuse! Ne t’inquiètes pas, je n’ai pas oublié Le temps du chagrin refoulé,
Le temps où tu fus ma seule pitance, Peu douce et crue, mais en abondance.

La mariée retourna dans la chambre du prince.

– Ça y est, cria-t-elle, je me rappelle maintenant de ce que j’ai dit aux orties. Et elle répéta les paroles qu’elle venait d’entendre.

– Et qu’as-tu dit aux marches de l’église lorsque nous les montions? demanda à nouveau le prince.

– Aux marches de l’église? s’étonna la mariée. je ne parle jamais aux marches.

– Tu n’es donc pas la vraie mariée. Et la mariée dit promptement:

Ma femme de chambre, j’appelle, car dans mes pensées lit-elle.

Elle sortit par la porte en courant et s’en prit de nouveau à Méline:

– Servante! Qu’as-tu dit aux marches devant l’église?

– je leur ai dit simplement:

Supportez-moi, les marches, souffrez que je vous emprunte,
De la mariée qui n’en est pas une, écoutez la complainte.

– Cela te coûtera la vie, l’avertit la mariée, mais elle retourna vite auprès du prince pour lui expliquer:

– Ça y est, je sais ce que j’ai dit à l’escalier! Et elle répéta ce que la jeune fille lui avait dit.

– Et qu’as-tu dit à la porte de l’église?

– À la porte de l’église? s’affola la mariée. je ne parle pas aux portes.

– Tu n’es donc pas la vraie mariée. Elle sortit en courant et elle harcela Méline à nouveau:

– Servante! Qu’avais-tu à raconter à la porte de l’église?

– Je ne lui ai rien raconté, j’ai dit seulement:

Ô toi, la grande porte! Que je passe, supporte! De la mariée qui n’en est pas une, écoute la demande infime.

– Tu me le paieras, tu auras la tête coupée, dit la mariée, folle de rage; mais elle se dépêcha de revenir auprès du prince pour lui dire:

– Je me souviens maintenant ce que j’avais dit à la porte. Et elle répéta les paroles de Méline.

– Et où est le collier que je t’ai donné devant la porte de l’église?

– Quel collier? dit-elle. Tu ne m’as pas donné de collier.

– Je te l’ai moi-même passé autour du cou. Si tu ne le sais pas, tu n’es pas la vraie mariée. Il lui arracha son voile et vit son visage incroyablement laid. Effrayé, il fit un bond en arrière.

– Comment es-tu arrivée là? Qui es-tu?

– Je suis ta fiancée promise, mais j’avais peur que les gens se moquent de moi en me voyant dans la rue. C’est pourquoi j’ai ordonné à la petite souillon de mettre ma robe et d’aller à l’église à ma place.

Demoiselle Méline Conte merveilleuxImage: Paul Hey (1867 – 1952)

– Où est cette fille? demanda le prince. Je veux la voir. Va la chercher! La mariée sortit de la chambre et dit aux serviteurs que sa femme de chambre était une faussaire, et qu’il fallait sans tarder l’amener dans la cour et lui couper la tête. Les serviteurs attrapèrent Méline et voulurent l’emmener. Mais Méline se mit à crier et à appeler au secours si fort que le prince entendit sa voix et arriva en courant. Il ordonna qu’on relâche la jeune fille sur-le-champ. On apporta la lumière et le prince put voir que la Jeune fille avait autour du cou le collier en or qu’il lui avait donné.

– C’est toi la vraie mariée, dit-il, c’est toi que j’ai amenée à l’autel. Viens dans ma chambre. Et une fois seuls, le prince demanda:

– Pendant le trajet vers l’église, tu as parlé de la princesse Méline à laquelle j’ai été fiancé. Si Je pouvais espérer que cela fût possible, je penserais qu’elle est devant moi; tu lui ressembles tant! Et la jeune fille répondit:

– Je suis Méline, celle qui, par amour pour toi, fut emprisonnée pendant sept ans dans un cachot obscur, celle qui a souffert de faim et de soif et qui a vécu si longtemps dans la misère et la détresse. Mais aujourd’hui enfin le soleil a de nouveau brillé pour moi. On nous a mariés à l’église et je suis ta femme légitime. Ils s’embrassèrent et vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs jours.

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Contexte

Interprétations

Langue

„Demoiselle Méline“ est un conte des Frères Grimm qui met en scène des thèmes de loyauté, d’amour véritable et de persévérance face à l’adversité. L’histoire commence avec un prince et une princesse, Méline, qui s’aiment profondément. Cependant, en raison des plans de son père, Méline est enfermée dans une tour pendant sept ans, isolée du monde extérieur. Malgré les difficultés, elle et sa servante réussissent à percer le mur de leur prison, révélant un royaume dévasté par la guerre.

Dans leur quête de survie, Méline et sa servante traversent des épreuves jusqu’à ce qu’elles trouvent refuge dans un autre royaume, où le prince qui l’avait demandée en mariage réside désormais. Par un enchaînement d’événements incluant des travestissements et des circonstances marquantes, Méline finit par prendre la place de la fiancée laide du prince le jour du mariage sans que le prince ne soupçonne son identité. Grâce à sa ténacité et à quelques paroles poétiques en chemin vers l’église, elle parvient finalement à révéler sa véritable identité.

Le dénouement du conte offre une fin heureuse, avec Méline retrouvant son statut légitime auprès du prince. Ils sont unis par un amour que ni le temps ni les épreuves n’ont pu altérer, soulignant la force de la loyauté et de l’amour véritable dans les récits des Frères Grimm.

„Demoiselle Méline“ des Frères Grimm est un conte captivant qui met en lumière plusieurs thématiques classiques des contes de fées, telles que l’amour véritable, la persévérance face aux épreuves, et le triomphe du bien sur le mal.

Amour et Persévérance: Le prince et Méline s’aiment d’un amour profond, mais se trouvent séparés par la volonté de leur père respectif. Ce motif de séparation et de retrouvailles est fréquent dans les contes, illustrant que l’amour véritable peut surmonter les difficultés. La persévérance de Méline, qui résiste à son enfermement et travaille avec acharnement pour se libérer, montre sa détermination et sa force intérieure.

Emprisonnement et Libération: Méline est emprisonnée dans une tour, un thème récurrent dans les contes (comme dans „Raiponce“), symbolisant la réclusion et l’impuissance initiale du protagoniste. Sa libération, à la fois physique et émotionnelle, marque l’acte décisif où elle reprend le contrôle de son destin. Elle et sa servante, ensemble, creusent leur chemin vers la liberté, mettant en avant la solidarité et l’ingéniosité féminine.

Transformation et Dévoilement: Quand Méline doit remplacer la fiancée du prince à l’église, cela symbolise le passage de l’ombre à la lumière. Initialement contrainte, cette supercherie mène à la révélation de sa véritable identité. Les dialogues de Méline avec les orties, les marches, et la porte sont autant de métaphores de son passé douloureux et de sa résilience, qu’elle ne peut cacher malgré son déguisement. Le moment où elle est reconnue par le prince représente la transformation de sa souffrance en reconnaissance et bonheur.

Laideur vs. Beauté: Le conte utilise la dichotomie entre la laideur et la beauté pour opposer la fausse mariée et Méline. La beauté physique de Méline représente la vérité et la pureté de son amour. En revanche, la laideur de la fausse fiancée symbolise l’échec de subterfuges et les conséquences de manipulations.

Justice et Vérité: À la fin du conte, la vérité triomphe sur la tromperie. Le prince, à travers des épreuves, parvient à reconnaître sa véritable épouse. Cette reconnaissance et le juste rétablissement de l’ordre (le mariage avec Méline) offrent une conclusion satisfaisante et typiquement morale, où chaque personnage reçoit ce qu’il mérite.

En résumé, „Demoiselle Méline“ raconte une histoire intense de lutte pour l’amour et la justice, enrichie par des symboles puissants de transformation personnelle et de dévoilement de la vérité. C’est une illustration riche de fidélité à soi-même et de l’idée que l’amour véritable et la persévérance l’emportent sur les obstacles.

Le conte „Demoiselle Méline“ des Frères Grimm est un récit riche en thèmes et en éléments stylistiques typiques des contes de fées.

Thèmes principaux

Amour véritable et persévérant: L’histoire tourne autour de l’amour profond et constant entre Méline et le prince. Malgré les obstacles externes, leur amour résiste à l’épreuve du temps et de l’adversité.

Oppression et libération: Méline est emprisonnée par son propre père, symbolisant la répression patriarcale, et sa libération se fait par sa propre détermination.

Transformation et révélation: Le motif du déguisement et de la révélation de la véritable identité de Méline est crucial. Cela illustre l’idée que la vérité et l’amour authentique finissent toujours par triompher.

Structure narrative

Le conte suit une structure traditionnelle en trois parties: l’introduction de la situation problématique (la séparation des amants), le développement des épreuves et des obstacles, et enfin la résolution heureuse avec le mariage légitime de Méline et du prince. L’utilisation d’un style direct avec des dialogues permet de dynamiser le récit et d’impliquer le lecteur dans les pensées et les actions des personnages.

Langage et style

Références poétiques: Méline s’exprime en vers lorsqu’elle s’adresse aux orties, aux marches, et à la porte, ajoutant une dimension lyrique au texte. Ces passages poétiques servent également à signifier un lien profond avec la nature et à exprimer les sentiments intérieurs de Méline.

Symboles et motifs

La tour: Symbole d’emprisonnement et de protection patriarchale, représentant l’isolement forcé de Méline.

La nature: Éléments comme les orties servent de métaphores pour la survie grâce à des moyens simples et modestes.

Déguisement et identité (robe de mariée): Le déguisement de Méline en mariée montre le thème de l’identité cachée et véridique, ainsi que la critique du regard social sur les apparences.

Personnages

Méline: Héroïne forte et déterminée, qui prend son destin en main, ce qui est une caractéristique atypique des contes traditionnels où les héroïnes sont souvent plus passives.

Le prince: Figure de l’amant fidèle, il représente l’idéal romantique traditionnel.

La femme de chambre et la fausse mariée: Ces personnages contrastent avec Méline, offrant des perspectives sur la loyauté et la déloyauté, la beauté authentique contre la laideur cachée.

Contexte culturel: Comme de nombreux contes des frères Grimm, „Demoiselle Méline“ reflète des valeurs morales et sociales de l’époque, la lutte entre le bien et le mal, la récompense des vertus comme l’amour loyal et la persévérance.

En somme, „Demoiselle Méline“ est un conte qui combine habilement les éléments traditionnels du conte de fées avec des nuances psychologiques et poétiques, créant une narration captivante et riche en significations.


Information pour l'analyse scientifique

Indicateur
Valeur
NuméroKHM 198
Aarne-Thompson-Uther IndiceATU Typ 870
TraductionsDE, EN, ES, FR, PT, IT, JA, NL, PL, RU, TR, VI, ZH
Indice de lisibilité selon Björnsson29.3
Flesch-Reading-Ease Indice69.6
Flesch–Kincaid Grade-Level6.4
Gunning Fog Indice9.3
Coleman–Liau Indice9.2
SMOG Indice9.9
Index de lisibilité automatisé4.3
Nombre de Caractères10.825
Nombre de Lettres8.286
Nombre de Phrases169
Nombre de Mots1.951
Nombre moyen de mots par phrase11,54
Mots de plus de 6 lettres347
Pourcentage de mots longs17.8%
Nombre de syllabes2.894
Nombre moyen de syllabes par mot1,48
Mots avec trois syllabes227
Pourcentage de mots avec trois syllabes11.6%
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