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Le bonhomme de neige
Grimm Märchen

Le bonhomme de neige - Contes de Hans Christian Andersen

Temps de lecture pour enfants: 15 min

Quel beau froid il fait aujourd’hui! dit le Bonhomme de neige. Tout mon corps en craque de plaisir. Et ce vent cinglant, comme il vous fouette agréablement! Puis, de l’autre côté, ce globe de feu qui me regarde tout béat!

Il voulait parler du soleil qui disparaissait à ce moment.

– Oh! il a beau faire, il ne m’éblouira pas! Je ne lâcherai pas encore mes deux escarboucles.

Il avait, en effet, au lieu d’yeux, deux gros morceaux de charbon de terre brillant et sa bouche était faite d’un vieux râteau, de telle façon qu’on voyait toutes ses dents. Le bonhomme de neige était né au milieu des cris de joie des enfants.

Le soleil se coucha, la pleine lune monta dans le ciel; ronde, et grosse, claire et belle, elle brillait au noir firmament.

– Ah! le voici qui réapparaît de l’autre côté, dit le Bonhomme de neige.

Il pensait que c’était le soleil qui se montrait de nouveau.

– Maintenant, je lui ai fait atténuer son éclat. Il peut rester suspendu là-haut et paraître brillant; du moins, je peux me voir moi-même. Si seulement je savais ce qu’il faut faire pour bouger de place! J’aurais tant de plaisir à me remuer un peu! Si je le pouvais, j’irais tout de suite me promener sur la glace et faire des glissades, comme j’ai vu faire aux enfants. Mais je ne peux pas courir.

– Ouah! ouah! aboya le chien de garde.

Il ne pouvait plus aboyer juste et était toujours enroué, depuis qu’il n’était plus chien de salon et n’avait plus sa place sous le poêle.

– Le soleil t’apprendra bientôt à courir. Je l’ai bien vu pour ton prédécesseur, pendant le dernier hiver. Ouah! ouah!

– Je ne te comprends pas, dit le Bonhomme de neige. C’est cette boule, là-haut (il voulait dire la lune), qui m’apprendra à courir? C’est moi plutôt qui l’ai fait filer en la regardant fixement, et maintenant elle ne nous revient que timidement par un autre côté.

– Tu ne sais rien de rien, dit le chien; il est vrai aussi que l’on t’a construit depuis peu. Ce que tu vois là, c’est la lune; et celui qui a disparu, c’est le soleil. Il reviendra demain et, tu peux m’en croire, il saura t’apprendre à courir dans le fossé. Nous allons avoir un changement de temps. Je sens cela à ma patte gauche de derrière. J’y ai des élancements et des picotements très forts.

– Je ne le comprends pas du tout, se dit à lui-même le Bonhomme de neige, mais j’ai le pressentiment qu’il m’annonce quelque chose de désagréable. Et puis, cette boule qui m’a regardé si fixement avant de disparaître, et qu’il appelle le soleil, je sens bien qu’elle aussi n’est pas mon amie.

– Ouah! ouah! aboya le chien en tournant trois fois sur lui-même.

Le temps changea en effet. Vers le matin, un brouillard épais et humide se répandit sur tout le pays, et, un peu avant le lever du soleil, un vent glacé se leva, qui fit redoubler la gelée. Quel magnifique coup d’œil, quand le soleil parut! Arbres et bosquets étaient couverts de givre et toute la contrée ressemblait à une forêt de blanc corail. C’était comme si tous les rameaux étaient couverts de blanches fleurs brillantes.

Les ramifications les plus fines, et que l’on ne peut remarquer en été, apparaissaient maintenant très distinctement. On eût dit que chaque branche jetait un éclat particulier, c’était d’un effet éblouissant. Les bouleaux s’inclinaient mollement au souffle du vent; il y avait en eux de la vie comme les arbres en ont en plein été. Quand le soleil vint à briller au milieu de cette splendeur incomparable, il sembla que des éclairs partaient de toutes parts, et que le vaste manteau de neige qui couvrait la terre ruisselait de diamants étincelants.

– Quel spectacle magnifique! s’écria une jeune fille qui se promenait dans le jardin avec un jeune homme. Ils s’arrêtèrent près du Bonhomme de neige et regardèrent les arbres qui étincelaient. Même en été, on ne voit rien de plus beau!

– Surtout on ne peut pas rencontrer un pareil gaillard! répondit le jeune homme en désignant le Bonhomme de neige. Il est parfait!

– Qui était-ce? demanda le Bonhomme de neige au chien de garde. Toi qui es depuis si longtemps dans la cour, tu dois certainement les connaître?

– Naturellement! dit le chien. Elle m’a si souvent caressé, et lui m’a donné tant d’os à ronger. Pas de danger que je les morde!

– Mais qui sont-ils donc?

– Des fiancés, répondit le chien. Ils veulent vivre tous les deux dans la même niche et y ronger des os ensemble. Ouah! ouah!

– Est-ce que ce sont des gens comme toi et moi?

– Ah! mais non! dit le chien. Ils appartiennent à la famille des maîtres! Je connais tout ici dans cette cour! Oui, il y a un temps où je n’étais pas dans la cour, au froid et à l’attache pendant que souffle le vent glacé. Ouah! ouah!

– Moi, j’adore le froid! dit le Bonhomme de neige. Je t’en prie, raconte. Mais tu pourrais bien faire moins de bruit avec ta chaîne. Cela m’écorche les oreilles.

– Ouah! ouah! aboya le chien. J’ai été jeune chien, gentil et mignon, comme on me le disait alors. J’avais ma place sur un fauteuil de velours dans le château, parfois même sur le giron des maîtres. On m’embrassait sur le museau, et on m’époussetait les pattes avec un mouchoir brodé. On m’appelait « Chéri ». Mais je devins grand, et l’on me donna à la femme de ménage. J’allai demeurer dans le cellier; tiens! d’où tu es, tu peux en voir l’intérieur. Dans cette chambre, je devins le maître; oui, je fus le maître chez la femme de ménage. C’était moins luxueux que dans les appartements du dessus, mais ce n’en était que plus agréable. Les enfants ne venaient pas constamment me tirailler et me tarabuster comme là-haut. Puis j’avais un coussin spécial, et je me chauffais à un bon poêle, la plus belle invention de notre siècle, tu peux m’en croire. Je me glissais dessous et l’on ne me voyait plus. Tiens! j’en rêve encore.

– Est-ce donc quelque chose de si beau qu’un poêle? reprit le Bonhomme de neige après un instant de réflexion.

– Non, non, tout au contraire! C’est tout noir, avec un long cou et un cercle en cuivre. Il mange du bois au point que le feu lui en sort par la bouche. Il faut se mettre au-dessus ou au-dessous, ou à côté, et alors, rien de plus agréable. Du reste, regarde par la fenêtre, tu l’apercevras.

Le Bonhomme de neige regarda et aperçut en effet un objet noir, reluisant, avec un cercle en cuivre, et par-dessous lequel le feu brillait. Cette vue fit sur lui une impression étrange, qu’il n’avait encore jamais éprouvée, mais que tous les hommes connaissent bien.

– Pourquoi es-tu parti de chez elle? demanda le Bonhomme de neige.

Il disait: elle, car, pour lui, un être si aimable devait être du sexe féminin.

– Comment as-tu pu quitter ce lieu de délices?

– Il le fallait bon gré mal gré, dit le chien. On me jeta dehors et on me mit à l’attache, parce qu’un jour je mordis à la jambe le plus jeune des fils de la maison qui venait de me prendre un os. Les maîtres furent très irrités, et l’on m’envoya ici à l’attache. Tu vois, avec le temps, j’y ai perdu ma voix. J’aboie très mal.

Le chien se tut. Mais le Bonhomme de neige n’écoutait déjà plus ce qu’il lui disait. Il continuait à regarder chez la femme de ménage, où le poêle était posé.

– Tout mon être en craque d’envie, disait-il. Si je pouvais entrer! Souhait bien innocent, tout de même! Entrer, entrer, c’est mon voue le plus cher; il faut que je m’appuie contre le poêle, dussé-je passer par la fenêtre!

– Tu n’entreras pas, dit le chien, et si tu entrais, c’en serait fait de toi.

– C’en est déjà fait de moi, dit le Bonhomme de neige; l’envie me détruit.

Toute la journée il regarda par la fenêtre. Du poêle sortait une flamme douce et caressante; un poêle seul, quand il a quelque chose à brûler, peut produire une telle lueur; car le soleil ou la lune, ce ne serait pas la même lumière. Chaque fois qu’on ouvrait la porte, la flamme s’échappait par-dessous. La blanche poitrine du Bonhomme de neige en recevait des reflets rouges.

– Je n’y puis plus tenir! C’est si bon lorsque la langue lui sort de la bouche!

La nuit fut longue, mais elle ne parut pas telle au Bonhomme de neige. Il était plongé dans les idées les plus riantes. Au matin, la fenêtre du cellier était couverte de givre, formant les plus jolies arabesques qu’un Bonhomme de neige pût souhaiter; seulement, elles cachaient le poêle. La neige craquait plus que jamais; un beau froid sec, un vrai plaisir pour un Bonhomme de neige.

Un coq chantait en regardant le froid soleil d’hiver. Au loin dans la campagne, on entendait résonner la terre gelée sous les pas des chevaux s’en allant au labour, pendant que le conducteur faisait gaiement claquer son fouet en chantant quelque ronde campagnarde que répétait après lui l’écho de la colline voisine.

Et pourtant le Bonhomme de neige n’était pas gai. Il aurait dû l’être, mais il ne l’était pas.

Aussi, quand tout concourt à réaliser nos souhaits, nous cherchons dans l’impossible et l’inattendu ce qui pourrait arriver pour troubler notre repos; il semble que le bonheur n’est pas dans ce que l’on a la satisfaction de posséder, mais tout au contraire dans l’imprévu d’où peut souvent sortir notre malheur.

C’est pour cela que le Bonhomme de neige ne pouvait se défendre d’un ardent désir de voir le poêle, lui l’homme du froid auquel la chaleur pouvait être si désastreuse. Et ses deux gros yeux de charbon de terre restaient fixés immuablement sur le poêle qui continue à brûler sans se douter de l’attention attendrie dont il était l’objet.

– Mauvaise maladie pour un Bonhomme de neige! pensait le chien. Ouah! ouah! Nous allons encore avoir un changement de temps!

Et cela arriva en effet: ce fut un dégel. Et plus le dégel grandissait, plus le Bonhomme de neige diminuait. Il ne disait rien; il ne se plaignait pas; c’était mauvais signe. Un matin, il tomba en morceaux, et il ne resta de lui qu’une espèce de manche à balai. Les enfants l’avaient planté en terre, et avaient construit autour leur Bonhomme de neige.

– Je comprends maintenant son envie, dit le chien. C’est ce qu’il avait dans le corps qui le tourmentait ainsi! Ouah ouah!

Bientôt après, l’hiver disparut à son tour.

– Ouah! ouah! aboyait le chien; et une petite fille chantait dans la cour:

Ohé! voici l’hiver parti

Et voici Février fini!

Chantons: Coucou!

Chantons! Cui… uitte!

Et toi, bon soleil, viens vite!

Personne ne pensait plus au Bonhomme de neige.

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Contexte

Interprétations

Langue

Le conte „Le Bonhomme de neige“ de Hans Christian Andersen est une histoire poétique qui explore le passage inévitable du temps et les désirs au-delà de notre nature. Le bonhomme de neige, créé par des enfants, ressent non seulement le froid extérieur, mais aussi un désir intérieur pointu lorsqu’il fixe le poêle, symbole de chaleur et de confort. Bien qu’il apprécie initialement la glace et le vent, son attention est rapidement captée par la flamme chaude du poêle, une attraction fatale pour une créature faite de neige.

Dans cette démarche, Andersen utilise le bonhomme de neige pour personnifier le désir d’atteindre l’inaccessible, ainsi que les dangers de céder à des envies destructrices. La chaleur, intrinsèquement menaçante pour le bonhomme de neige, devient une métaphore pour ces désirs qui peuvent séduire mais qui, en fin de compte, causeront la perte de celui qui y cède.

Le chien, un personnage secondaire du conte, apparaît comme une voix de la raison et de l’expérience, mettant en garde le bonhomme de neige contre sa fascination pour le poêle. Son histoire personnelle, devenue marginalisée en raison d’un écart de conduite, sert de rappel à la vulnérabilité face à des instincts non maîtrisés.

Le dégel, représentant un changement inévitable, dissout le bonhomme de neige, laissant derrière lui le manche du râteau, révélant qu’une partie de son désir et de sa fascination venait de cet élément étranger en lui. La réflexion du chien à la fin souligne les mystères de nos désirs qui sont parfois ancrés dans quelque chose de plus profond que nous-mêmes.

La fin du conte montre l’oubli des personnages éphémères comme le bonhomme de neige, tandis que la vie continue, insistant sur l’idée que la nature transitoire des choses est inévitable et que, malgré notre bref passage, le monde reste indifférent. Cela nous renvoie à notre propre humanité et aux leçons à tirer de nos désirs et de leur place dans le grand cycle de la vie.

„Le Bonhomme de neige“ de Hans Christian Andersen est un conte plein de symbolisme et de réflexions profondes qui aborde la notion de désir, de passage du temps, et de changement. Le Bonhomme de neige est ravi par le froid et étonné par le monde autour de lui, mais il est confronté à une curiosité et à un désir irrésistible qui le consument: celui de ressentir la chaleur du poêle. Ce souhait, en apparence innocent, devient sa perte.

Le personnage du Bonhomme de neige est une métaphore de l’innocence et de l’éphémère, incapable de comprendre le danger que représente la chaleur pour lui. toujours à la recherche de quelque chose qu’il ne peut ou ne doit avoir, ce qui peut mener à sa chute. Cette fixation sur le poêle symbolise l’attrait irrésistible et potentiellement destructeur pour quelque chose qui est à la fois fascinant et dangereux, soulignant la contradiction du désir.

Le chien, autre personnage crucial de l’histoire, incarne une voix d’expérience et de sagesse, préfigurant les changements à venir et conseillant le Bonhomme de neige sur la nature du monde. Pourtant, ses avertissements restent incompris ou ignorés, ce qui souligne la tragédie du Bonhomme de neige qui ne peut s’empêcher de désirer l’inatteignable.

Lorsque le printemps se annonce finalement, le Bonhomme de neige, simple spectateur du changement, finit par fondre avec l’arrivée du dégel. Par ce dénouement, Andersen illustre le cycle naturel des saisons et le caractère transitoire de la vie. Le bras de balai trouvé à la fin révèle enfin la source de l’obsession du Bonhomme de neige pour le poêle, symbolisant comment un désir enfoui peut motiver des actions inattendues et, parfois, autodestructrices.

En fin de compte, le conte de Andersen invite à réfléchir sur la nature du désir, la compréhension de nos limites, et l’acceptation des changements inéluctables de la vie. Avec son mélange de poésie et de mélancolie, „Le Bonhomme de neige“ reste une réflexion intemporelle sur le passage du temps et les leçons qu’il offre à ceux qui savent écouter.

L’analyse linguistique du conte „Le Bonhomme de neige“ de Hans Christian Andersen permet de mettre en lumière plusieurs éléments stylistiques et structurels caractéristiques de l’écriture d’Andersen.

Le bonhomme de neige est doté de sentiments humains et de la capacité de parler, ce qui est un exemple frappant de personnification. Cette technique permet de transformer un objet inanimé en un personnage central, ce qui engage le lecteur dans l’histoire avec empathie et curiosité.

Dialogue: Le conte utilise abondamment le dialogue pour développer les caractères et les relations entre personnages, notamment entre le bonhomme de neige et le chien. Le dialogue confère également une dynamique vivante à la narration et aide à révéler les pensées et les désirs intérieurs des personnages.

Symbolisme: Le poêle représente la chaleur et le confort, mais il symbolise aussi une tentation destructrice pour le bonhomme de neige, qui, en tant que créature de glace, ne peut survivre à proximité d’une source de chaleur. L’obsession du bonhomme de neige pour le poêle reflète une quête de quelque chose d’inaccessible, une métaphore de l’envie ou du désir humain qui peut parfois s’avérer néfaste.

Thème du changement: Le conte aborde le thème du changement à travers le cycle des saisons et le destin du bonhomme de neige. Le passage de l’hiver au printemps est inévitable, symbolisant la transition et la transformation, une constante de la vie.

Atmosphère: Andersen utilise un riche langage descriptif pour créer une atmosphère empreinte à la fois de beauté et de mélancolie. Les descriptions du paysage hivernal, avec ses arbres recouverts de givre et la neige scintillante, contribuent à instaurer un cadre enchanteur qui contraste avec le sort inévitable du bonhomme de neige.

Récit moral: Comme beaucoup de contes d’Andersen, „Le Bonhomme de neige“ peut être interprété comme une fable contenant une leçon morale. Il nous rappelle que le désir irréalisable peut nous conduire à notre perte et souligne l’importance de reconnaître et d’accepter ses propres limites.

En conclusion, le conte „Le Bonhomme de neige“ fait preuve de la maîtrise narrative d’Andersen, mêlant éléments fantastiques, thèmes profonds et leçons morales dans un récit simple mais riche en significations. Ce style permet aux lecteurs de tous âges d’interpréter et d’apprécier l’histoire à plusieurs niveaux.


Information pour l'analyse scientifique

Indicateur
Valeur
TraductionsDE, EN, DA, ES, FR, IT, NL
Indice de lisibilité selon Björnsson28.6
Flesch-Reading-Ease Indice72
Flesch–Kincaid Grade-Level5.9
Gunning Fog Indice8.3
Coleman–Liau Indice9.6
SMOG Indice9.2
Index de lisibilité automatisé4.3
Nombre de Caractères10.310
Nombre de Lettres7.926
Nombre de Phrases172
Nombre de Mots1.833
Nombre moyen de mots par phrase10,66
Mots de plus de 6 lettres328
Pourcentage de mots longs17.9%
Nombre de syllabes2.686
Nombre moyen de syllabes par mot1,47
Mots avec trois syllabes184
Pourcentage de mots avec trois syllabes10%
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