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Le dernier rêve du chêne
Grimm Märchen

Le dernier rêve du chêne - Contes de Hans Christian Andersen

Temps de lecture pour enfants: 17 min

Au sommet de la falaise haute et ardue, en avant de la forêt qui arrivait jusqu’aux bords de la mer, s’élevait un chêne antique et séculaire. Il avait justement atteint trois cent soixante-cinq ans; on ne l’aurait jamais cru en voyant son apparence robuste.

Souvent, par les beaux jours d’été, les éphémères venaient s’ébattre et tourbillonner gaiement autour de sa couronne; une fois, une de ces petites créatures, après avoir voltigé longuement au milieu d’une joyeuse ronde, vint se reposer sur une des belles feuilles du chêne.

– Pauvre mignonne! dit l’arbre, ta vie entière ne dure qu’un jour. Que c’est peu! Comme c’est triste!

– Triste! répondit le gentil insecte, que signifie donc ce mot que j’entends parfois prononcer? Le soleil reluit si merveilleusement! l’air est si bon, si doux! je me sens tout transporté de bonheur.

– Oui, mais dans quelques heures, ce sera fini; tu seras trépassé.

– Trépassé? s’écria l’éphémère. Qu’est-ce encore que ce mot? Toi, es-tu aussi trépassé?

– Non, j’ai déjà vécu bien des milliers de jours; nos journées ce sont, à dire vrai, des saisons entières. Mais comment te faire comprendre cela? C’est une telle longueur de temps que cela doit dépasser tout ce que tu peux imaginer.

– En effet, je ne me figure pas bien, reprit l’insecte, ce que cela peut durer, mille jours. N’est-ce pas ce qu’on appelle l’éternité? En tout cas, si tu vis si longtemps, mon existence compte déjà mille moments où j’ai été joyeux et heureux. Et, quand tu mourras, est-ce que tout ce bel univers périra en même temps?

– Non certes, répliqua le chêne, il durera bien plus longtemps que moi; à mon tour, je ne puis me le figurer.

– Eh bien! alors nous en sommes au même point, sauf que nous calculons d’une façon différente.

Et l’éphémère reprit sa danse folle et s’élança dans les airs, s’amusant de l’éclat de ses ailes transparentes qui brillaient comme le plus beau satin; il respirait à pleins poumons l’air embaumé par les senteurs de l’églantier, des chèvrefeuilles, du sureau, de la menthe et par l’odeur du foin coupé; et l’insecte se sentait comme enivré, à force de respirer ces parfum. La journée continua à être splendide; l’éphémère se reposa encore plusieurs fois pour recommencer à tournoyer en ronde avec ses compagnons. Le soleil commença à baisser et l’insecte se sentit un peu fatigué de toute cette gaieté; ses ailes faiblissaient, et tout lentement il glissa le long du chêne jusque sur le doux gazon. Il vint à choir sur la feuille d’une pâquerette, et souleva encore une fois sa petite tête pour embrasser d’un regard la campagne riante et la mer bleue. Puis ses yeux se fermèrent; un doux sommeil s’empara de lui: c’était la mort.

Le lendemain, le chêne vit renaître d’autres éphémères; il s’entretint avec eux aussi et il les vit de même danser, folâtrer joyeusement et s’endormir paisiblement en pleine félicité. Ce spectacle se répéta souvent; mais l’arbre ne le comprenait pas bien; il avait cependant le temps de réfléchir: car si, chez nous autres hommes, nos pensées sont interrompues tous les jours par le sommeil, le chêne, lui, ne dort qu’en hiver; pendant les autres saisons, il veille sans cesse. Le temps approchait où il allait se reposer; l’automne était à sa fin. Déjà les taupes commençaient leur sabbat. Les autres arbres étaient déjà dépouillés, et le chêne aussi perdait tous les jours de ses feuilles.

« Dors, dors, chantaient les vents autour de lui. Nous allons te bercer gentiment, puis te secouer si fort que tes branches en craqueront d’aise. Dors bien, dors. C’est ta trois cent soixante-cinquième nuit. En réalité, comparé à nous, tu n’es qu’un enfant au berceau. Dors, dors bien! Les nuages vont semer de la neige; ce sera une belle et chaude couverture pour tes racines.

Et le chêne perdit toutes ses feuilles, et, en effet, il s’endormit pour tout le long hiver; et il eut bien des rêves, où sa vie passée lui revint en souvenir.

Il se rappela comment il était sorti d’un gland; comment, étant encore un tout mince arbuste, il avait failli être dévoré par une chèvre. Puis il avait grandi à merveille; plusieurs fois, les gardes de la forêt l’avaient admiré et avaient pensé à le faire abattre pour en tirer des mâts, des poutres, des planches solides. Il était cependant arrivé à son quatrième siècle, et aujourd’hui personne ne songeait plus à le faire couper; il était devenu l’ornement de la forêt; sa superbe couronne dépassait tous les autres arbres; et, de loin on l’apercevait de la mer et il servait de point de repère aux marins. Au printemps, dans ses hautes branches, les ramiers bâtissaient leur nid; le coucou y était à demeure et faisait, de là, résonner au loin son cri monotone. L’automne, quand les feuilles de chêne, toutes jaunies, ressemblent à des plaques de cuivre, les oiseaux voyageurs s’assemblaient de toutes parts sur ce géant de la forêt et s’y reposaient une dernière fois avant d’entreprendre le grand voyage d’outre- mer.

Maintenant donc, l’hiver était venu; après avoir longtemps résisté aux aquilons, les feuilles du chêne étaient presque toutes tombées; les corbeaux, les corneilles venaient se percher sur ses branches et taillaient des bavettes sur la dureté des temps, sur la famine prochaine qui s’annonçait pour eux.

Survint la veille du saint jour de Noël, et ce fut alors que le vieux chêne rêva le plus beau rêve de sa vie. Il avait le sentiment de la fête qui se préparait partout sur la terre, là où il y a des chrétiens; il sentait les vibrations des cloches qui sonnaient de toutes parts. Mais il se croyait en été, par une splendide journée. Et voici ce qui lui apparut:

Sa haute et vaste couronne était fraîche et verte; les rayons de soleil y jouaient à travers les branches et le feuillage, et projetaient des reflets dorés. L’air était embaumé de senteurs vivifiantes; des papillons aux milles couleurs voltigeaient de toutes parts et jouaient à cache-cache, puis à qui volerait le plus haut. Des myriades d’éphémères donnaient une sarabande.

Voilà qu’un brillant cortège s’avance: c’étaient les personnages que le vieux chêne avait vus tour à tour passer devant lui pendant la longue suite d’années qu’il avait vécues. En tête marchait une cavalcade, des pages, des chevaliers aux armures étincelantes, qui revenaient de la croisade, des châtelains vêtus de brocart sur des palefrois caparaçonnés, et tenant sur la main des faucons encapuchonnés; le cor de chasse retentit, la meute aboyait, le cerf fuyait. Puis arriva une troupe de reîtres et de lansquenets, aux vêtements bouffants et bariolés, armés de hallebardes et d’arquebuses; ils dressèrent leur tente sous le vieux chêne, allumèrent le feu et, au milieu d’une orgie, ils entonnèrent des chants de guerre et des refrains bachiques.

Toute cette bande bruyante disparut, et l’on vit s’avancer en silence un jeune couple; ils avaient des cheveux poudrés et la dame était couverte de rubans aux couleurs tendres; et le monsieur tailla dans l’écorce du chêne les initiales de leurs deux noms; et ils écoutèrent avec ravissement les sons doux et étranges de la harpe éolienne qui était suspendue dans les branches de l’arbre.

Et, tout à coup, le chêne éprouva comme si un nouveau et puissant courant de vie partant des extrémités de ses racines le traversait de part en part, montant jusqu’à sa cime, jusqu’au bout de ses plus hautes feuilles.

Il lui semblait qu’il grandissait comme autrefois, que, du sein de la terre, il puisait une nouvelle vigueur; et, en effet, son tronc s’élançait, sa couronne s’étendait en dôme, et montait toujours plus haut vers le ciel; et plus le chêne s’élevait, plus il éprouvait de bonheur, et il ne désirait que monter encore au-delà, jusqu’au soleil, dont les rayons brillants le pénétraient d’une chaleur bienfaisante. Et sa couronne était déjà parvenue au-dessus des nuages qui, comme une troupe de grands cygnes blancs, flottaient sous le bleu firmament.

C’était en plein jour, et cependant les étoiles devinrent visibles; elles luisaient de leur plus bel éclat; elles rappelaient au vieux chêne les yeux brillants des joyeux enfants qui souvent étaient venus s’ébattre autour de lui.

Au spectacle de cette immensité, on était transporté de la félicité la plus pure. Mais le vieux chêne sentait qu’il lui manquait quelque chose; il éprouvait l’ardent désir de voir les autres arbres de la forêt, les plantes, les fleurs et jusqu’aux moindres broussailles enlevées comme lui et mises en présence de toutes ces splendeurs. Oui, pour qu’il fût entièrement heureux, il les lui fallait voir tous autour de lui, grands et petits, prenant part à sa félicité.

Et ce sentiment agitait, faisait vibrer ses branches, ses moindres feuilles; sa couronne s’inclina vers la terre, comme s’il avait voulu adresser un signal aux muguets et aux violettes cachés sous la mousse, aussi bien qu’aux autres chênes, ses compagnons.

Il lui sembla apercevoir tout à coup un grand mouvement; les cimes de la forêt se soulevaient, les arbres se mirent à pousser, à grandir jusqu’à percer les nues. Les ronces, les plantes, pour s’élever plus vite, quittaient terre avec leurs racines et accouraient au vol. Les plus vite arrivés, ce furent les bouleaux; leurs troncs droits et blancs traversaient les airs comme des flèches, presque comme des éclairs. Et l’on vit arriver les joncs, les genêts, les fougères, et aussi les oiseaux qui, émerveillés du voyage, chantaient à tue-tête leurs plus beaux airs de fête. Les sauterelles juchées sur les brins d’herbes jouaient leur petite musique, accompagnées par les grillons, le susurrement des abeilles et le faux bourdon des hannetons. Tout ce joyeux concert faisait une délicieuse harmonie.

– Mais, dit le chêne, où est donc restée la petite fleur bleue qui borde le ruisseau, et la clochette, et la pâquerette?

– Nous y sommes tous, tous! disaient en chœur les fleurettes, les arbres, les plantes, les habitants de la forêt.

Le vieux chêne jubilait.

– Oui, tous, grands et petits, disait-il, pas un ne manque. Nous nageons dans un océan de délices! Quel miracle!

Et il se sentit de nouveau grandir; soudainement ses racines se détachèrent de terre. « C’est ce qu’il y a de mieux, pensa-t-il; me voilà dégagé de tous liens; je puis m’élancer vers la lumière éternelle et m’y précipiter avec tous les êtres chéris qui m’entourent, grands et petits, tous!

– Tous! dit l’écho. Ce fut la fin du rêve du vieux chêne. Une tempête terrible soufflait sur mer et sur terre. Des vagues énormes assaillaient la falaise, enlevant des quartiers de roche; les vents hurlaient et secouaient le vieux chêne; sa vigueur éprouvée luttait contre la tourmente, mais un dernier coup de vent l’ébranla et l’enleva de terre avec sa racine; il tomba, au moment où il rêvait qu’il s’élançait vers l’immensité des cieux. Il gisait là; il avait péri après ses trois cent soixante-cinq ans, comme l’éphémère après sa journée d’existence.

Le matin, lorsque le soleil vint éclairer le saint jour de Noël, l’ouragan s’était apaisé. De toutes les églises retentissait le son des cloches; même dans la plus humble cabane régnait l’allégresse. La mer s’était calmée; à bord d’un grand navire qui, toute la nuit, avait lutté, tous les mâts étaient décorés, tous les pavillons hissés pour célébrer la grande fête.

– Tiens, dit un matelot, l’arbre de la falaise, le grand chêne, qui nous servait de point de repère pour reconnaître la côte, a disparu. Hier encore, je l’ai aperçu de loin; c’est la tempête qui l’a abattu.

– Que d’années il faudra pour qu’il soit remplacé, dit un autre matelot. Et encore, il n’y aura peut-être aucun autre arbre assez fort pour grandir, comme lui.

Ce fut l’oraison funèbre prononcée sur la fin du vieux chêne, qui était étendu sur la nappe de neige qui lui servait de linceul; elle était toute à son honneur et bien méritée, ce qui est si rare.

A bord du navire, les marins entonnèrent les psaumes et les cantiques de Noël, qui célèbrent la délivrance des hommes par le Fils de Dieu, qui leur a ouvert la voie de la vie éternelle: « La promesse est accomplie, chantaient-ils. Le Sauveur est né. Oh! joie sans pareille! Alléluia! alléluia! »

Et ils sentaient leurs cœurs élevés vers le ciel et transportés, tout comme le vieux chêne, dans son dernier rêve, s’était senti entraîné vers la lumière éternelle.

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Contexte

Interprétations

Langue

„Le dernier rêve du chêne“ de Hans Christian Andersen est un conte qui explore les thèmes de la temporalité, de la mortalité et de la perspective de la vie. Au cœur de cette histoire se trouve un chêne séculaire qui, en atteignant la fin de son cycle de vie de 365 ans, engage une réflexion sur le temps et l’existence par une série d’interactions et de rêveries.

L’histoire débute avec un contraste entre l’existence éphémère d’un insecte d’une journée et celle du chêne qui dure des siècles. Ce dialogue met en évidence l’idée que la notion de temps et de durée de vie est relative, et que chaque être, quel que soit le temps qu’il possède, vit sa propre plénitude de vie. L’éphémère, bien que vivant une seule journée, exprime une joie et un contentement que le chêne admire.

À l’approche de l’hiver, le chêne commence à perdre ses feuilles, symbole de son entrée dans une phase de sommeil hivernal. Ce repos, cependant, ne se limite pas au simple sommeil mais se transforme en un rêve riche et vibrant, incarnant une rétrospective de sa longue vie. Le rêve du chêne est peuplé de souvenirs glorieux et de visions de vie et de croissance infinies. Il voit non seulement sa propre élévation spirituelle mais désire que tout son environnement naturel participe à cette ascension vers une lumière éternelle.

Cependant, la réalité reprend ses droits lorsque la tempête emporte le grand chêne, le déracinant physiquement, mais en quelque sorte, lui permettant d’atteindre cette transcendante liberté vers laquelle il aspirait. L’histoire se clôt sur une note de contemplation et de respect, lorsque les marins constatent sa disparition, marquant la fin d’une ère symbolique et la perte d’un repère, tant physique qu’existentiel.

À travers ce conte, Andersen évoque la beauté et la fragilité de la vie sous toutes ses formes, mettant en lumière l’importance de chaque moment vécu. Le chêne, en dépit de sa longévité, trouve son accomplissement dans une vision de connexion et de continuité avec tout ce qui l’entoure, transcendée par l’idée de lumière éternelle, un écho à l’aspiration humaine vers quelque chose de plus grand et de plus lumineux.

Le conte „Le dernier rêve du chêne“ de Hans Christian Andersen est une œuvre poétique et symbolique qui explore le passage du temps et les cycles de la vie à travers les yeux d’un chêne âgé de trois cent soixante-cinq ans. Le récit débute par une interaction entre le chêne éternel et une éphémère, un petit insecte qui ne vit qu’un jour. Cette rencontre met en avant la relativité du temps et de l’existence, chaque être vivant percevant sa durée de vie en fonction de sa propre échelle.

Le chêne, témoin de multiples générations de créatures et d’événements humains, se prépare à son dernier sommeil hivernal, où il rêve des moments marquants de son existence. Le rêve est une fusion de souvenirs glorieux, d’événements historiques et de la nature luxuriante entourant le chêne. Il symbolise l’idée que la vie est composée d’une série d’expériences enrichissantes, et que le cycle de vie de chaque créature, qu’elle soit éphémérère ou arbre séculaire, est précieux et complet en soi.

Le conte culmine avec la tempête qui déracine le chêne, coïncidant avec la veille de Noël. Ce moment relie la fin de la vie physique du chêne à une symbolique de renaissance et de continuation à travers le souvenir, les traditions et les héritages culturels des marins chantant des cantiques de Noël. La métaphore de la montée vers la lumière éternelle et la paix du chêne s’aligne avec les sentiments d’allégresse et de spiritualité de ces célébrations, soulignant que, même dans la mort, il y a un continuum de vie et de mémoire où chaque existence fait partie d’un plus grand tout.

Andersen traite magistralement des thèmes de la vie et de la mortalité, de l’éphémère et de l’éternel, dans un conte qui nous rappelle la beauté et la fugacité de notre passage sur Terre.

„Le dernier rêve du chêne“ de Hans Christian Andersen est une histoire poignante qui utilise des éléments naturels et des symbolismes riches pour explorer des thèmes profonds sur la vie, le passage du temps, la nature et la mortalité.

L’usage de la personnification est central dans ce conte. Le chêne, un arbre séculaire, est doté de caractéristiques humaines: il parle, pense, rêve et ressent des émotions. Cette personnification permet de créer une connexion émotionnelle entre le lecteur et des éléments naturels inanimés. L’inclusion de dialogues entre le chêne et l’éphémère, par exemple, enrichit le récit en introduisant différents points de vue sur la vie et le temps. Tandis que l’éphémère vit intensément dans son unique journée d’existence, le chêne contemple ses nombreux siècles de vie.

Thèmes de la Temporalité et de la Mort:
Le texte juxtapose la brièveté de la vie de l’éphémère avec la longue existence du chêne pour explorer la relativité du temps et de la mémoire. La vie de l’éphémère, bien que courte, est pleine de moments de bonheur, suggerant que la qualité de l’existence ne dépend pas de sa longueur. Cette réflexion est soulignée par la description poétique mais mélancolique du cycle de vie du chêne, culminant dans son rêve final lors de sa dernière nuit.

Symbolisme:
Le conte utilise un symbole puissant à travers le rêve de l’arbre, où il croit être libéré de ses racines et emporté dans la lumière éternelle, une métaphore de l’élévation spirituelle et du passage à l’au-delà. La tempête nocturne et la chute de l’arbre parallèlement au rêve accentuent le mélange d’onirisme et de réalité pour illustrer le moment inéluctable de la mort.

Cadre Narratif et Atmosphère:
Andersen crée une atmosphère très sensorielle et immersive à travers des descriptions détaillées de la nature et des saisons. L’immersion dans cette ambiance vise à rendre tangible la beauté et la sérénité de la nature, accentuant la symbiose entre le chêne et son environnement. La description du dernier rêve combine des éléments estivaux, emplis de lumière et de vie, avec les prémices hivernales, symboliques de la fin de la vie.

Contraste et Résonance:
Le contraste entre la constance du chêne et la nature éphémère des insectes se reflète dans le cycle immuable des saisons et invite à réfléchir sur les notions de permanence et d’impermanence. Le message d’espoir final, quand les marins chantent des hymnes de Noël, contraste avec la chute de l’arbre, renvoyant à des thèmes de résurrection et de vie éternelle, récurent dans le symbolisme chrétien.

En résumé, avec une prose poétique et riche en contrastes, Andersen aborde des thèmes universels et intemporels par l’intermédiaire d’un conte qui mêle nature, philosophie et spiritualité. „Le dernier rêve du chêne“ invite à chercher la beauté et le sens dans tous les instants de vie, qu’ils soient longs ou fugaces.


Information pour l'analyse scientifique

Indicateur
Valeur
TraductionsEN, DA, ES, FR, IT, NL
Indice de lisibilité selon Björnsson38
Flesch-Reading-Ease Indice59.3
Flesch–Kincaid Grade-Level8.8
Gunning Fog Indice12.3
Coleman–Liau Indice11.4
SMOG Indice12
Index de lisibilité automatisé8.1
Nombre de Caractères3.380
Nombre de Lettres2.640
Nombre de Phrases37
Nombre de Mots571
Nombre moyen de mots par phrase15,43
Mots de plus de 6 lettres129
Pourcentage de mots longs22.6%
Nombre de syllabes890
Nombre moyen de syllabes par mot1,56
Mots avec trois syllabes88
Pourcentage de mots avec trois syllabes15.4%
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