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L’homme à la peau d’ours
Grimm Märchen

L’homme à la peau d’ours - Contes des Frères Grimm

Temps de lecture pour enfants: 17 min

Il y avait une fois un jeune gaillard qui s’était engagé dans l’armée et qui s’y comporta vaillamment; il était toujours le premier à l’assaut quand les autres hésitaient sous les balles. Tant que dura la guerre, tout alla bien pour lui; mais une fois la paix conclue, il reçut son congé et s’entendit signifier par son capitaine d’aller où bon lui semblerait. Ses parents étaient morts; il était sans foyer. Alors il se rendit auprès de ses frères, auxquels il demanda de l’héberger jusqu’à la prochaine guerre.

– Que veux-tu que nous fassions de toi ici? lui répondirent les frères, qui avaient le cœur sec et dur. Tu ne peux nous être utile en rien, et tu n’as qu’à veiller toi-même à te tirer d’affaire. Nous ne pouvons pas t’aider. N’ayant à lui rien d’autre que son fusil, le soldat se le mit à l’épaule et s’en alla par le vaste monde. Arrivé dans une grande plaine où il n’y avait qu’un seul bouquet d’arbres, il s’y achemina et s’y laissa tomber tristement à l’ombre, songeant à son misérable destin. « Sans argent, sans métier, que puis-je devenir? se disait-il. Je ne sais que combattre, et maintenant que la paix est conclue, ils n’ont plus besoin de moi. Hélas je vois qu’il faut crever de faim! »

Entendant tout à coup un bruissement derrière lui, il se retourna et vit un inconnu planté là, tout habillé de vert, l’air cossu, mais avec un pied de cheval du plus affreux effet.

– Je sais déjà ce qu’il te manque, déclara l’homme. L’argent et le confort: tu en auras autant que tu voudras et pourras en vouloir; mais il me faut, avant, savoir si tu n’es pas poltron, car je ne tiens pas à gâcher mon or.

– Peureux et soldat, cela ne va pas ensemble, répondit-il. Tu n’as qu’à me mettre à l’épreuve.

– Parfait, dit l’homme: retourne-toi! Le soldat regarda et vit un ours de grosse taille qui arrivait sur lui en grognant furieusement.

– Holà! s’exclama le soldat, je vais te passer ton envie de grogner en te chatouillant un peu le nez à ma manière! Épaulant et tirant, il toucha l’ours en plein museau et l’abattit au sol, où il resta sans bouger.

– Il est clair que tu ne manques pas de courage, dit l’homme inconnu; mais il y a encore une condition à remplir.

– Tant qu’elle ne nuira pas à mon salut éternel, dit le soldat, qui avait bien compris à qui il avait affaire, je n’ai rien contre.

– Tu en jugeras par toi-même, rétorqua l’homme vert. Au long des sept années qui viennent, tu dois ne pas te laver, ne pas te peigner les chevaux ou la barbe, ne pas te couper les ongles et ne dire aucune patenôtre; et puis le costume et le manteau que je vais te donner, tu devras les porter tout le temps. Si tu meurs dans le cours de ces sept années, tu es à moi; si tu restes en vie, par contre, tu seras libre et riche jusqu’à la fin de tes jours. Le soldat repensa à sa grande misère actuelle, et comme il ne craignait pas la mort, lui qui s’y était exposé si souvent, il décida de prendre le risque cette fois encore et accepta la proposition. Le Diable enleva son habit vert pour le lui donner.

– Tant que tu porteras cet habit, lui dit-il, tu auras de l’or en poche, même si tu le dépenses à pleines mains. Ensuite, il prit la peau de l’ours, qu’il dépouilla en un tournemain, et il la lui remit.

– Ce sera ton manteau et ton lit, lui dit-il. Tu ne dois pas dormir autrement, ni te couvrir avec autre chose. Mais ce costume te vaudra d’être appelé partout Peau-d’Ours. Ces mots dits, le Diable avait disparu. Le soldat revêtit l’habit vert et mit aussitôt la main à la poche: c’était exact, l’or y était. Il se jeta ensuite la peau d’ours sur le dos et partit dans le vaste monde, où il ne se priva pas de rien de ce qui pouvait lui faire plaisir, et que lui procurait l’argent. Et je vous prie de croire qu’il s’en donna à cœur joie: tant que cela lui faisait du bien à lui et du mal à sa bourse, il pouvait y aller! Pendant la première année, ce fut encore supportable, mais déjà la seconde année, il avait l’air d’un monstre: ses cheveux lui retombaient jusque sur la figure, la cachaient à moitié; sa barbe ressemblait à du feutre rugueux; ses ongles étaient comme des griffes de rapace; quant à la peau de sa figure, elle portait une telle couche de crasse, que si l’on y avait semé de l’herbe elle y aurait poussé! Les gens fuyaient à sa vue; mais comme il donnait partout de l’argent aux pauvres, en leur demandant de prier pour lui, et comme aussi il payait tout fort largement, il arrivait encore à se faire héberger partout. Au bout de quatre ans, par contre, il vint un jour dans une auberge où l’hôtelier lui refusa l’entrée et ne voulut même pas le laisser coucher dans l’écurie, de peur d’en rendre ses chevaux ombrageux. Mais après que Peau-d’Ours eut mis la main à la poche pour la sortir pleine de ducats, l’aubergiste se laissa convaincre et lui donna une chambre sur l’arrière-cour, à la condition expresse, toutefois, qu’il ne se montrerait à personne, afin de ne pas ruiner la réputation de la maison. Seul dans sa chambre, le soir, Peau-d’Ours était en train de souhaiter de tout son cœur que finissent les sept années, quand il entendit qu’on gémissait et pleurait tout haut dans une chambre voisine. N’écoutant que son bon coeur, il alla en ouvrir la porte et vit un vieillard qui se tordait les mains de désespoir et qui pleurait à grands sanglots. Peau-d’Ours voulut s’avancer vers lui, mais dès qu’il l’aperçut, le vieil homme fut pris d’épouvante et voulut fuir; en entendant pourtant une voix humaine, il s’apaisa un petit peu; Peau-d’Ours, à force de paroles amicales, réussit à obtenir qu’il lui découvrît la cause de son grand chagrin. Ses moyens avaient fondu petit à petit; lui-même et ses filles en étaient réduits à mourir de faim désormais, car il était si pauvre qu’il n’avait même plus de quoi payer son auberge, et il devrait aller en prison!

– Si ce sont là vos seuls soucis, répondit Peau-d’Ours, vous pouvez vous tranquilliser: de l’argent, j’en ai plus qu’il n’en faut. Il fit venir l’aubergiste pour lui régler sa note, et il glissa encore une bourse pleine d’or dans la poche du malheureux. Débarrassé de ses soucis, le vieil homme ne savait plus comment remercier son bienfaiteur.

– Venez avec moi, lui dit-il. Mes filles sont des merveilles de beauté, et vous en prendrez une comme épouse: quand elle saura ce que vous avez fait pour moi, elle ne voudra pas refuser. Il est vrai que vous avez bien l’air un peu étrange, mais elle aura tôt fait de vous arranger convenablement! Peau-d’Ours, enchanté de cette offre, suivit le vieillard jusque chez lui. Mais la fille aînée, en le voyant, fut frappée d’une telle terreur qu’elle poussa un cri et se sauva. La deuxième, elle, était restée et elle l’examina de la tête aux pieds avant de dire:

– Comment prendrais-je pour mari un être qui n’a pas figure humaine? J’aime encore mieux l’ours rasé qu’on nous a montré un jour, déguisé en homme: il portait au moins une veste de hussard et des gants blancs! Quand il n’y a que la laideur, on peut encore, à la rigueur, arriver à s’y habituer…

– Mon cher père, dit alors la cadette, il faut qu’il soit brave homme pour vous avoir secouru comme il l’a fait dans votre grande détresse; et puisque vous lui avez promis une fiancée en retour, votre parole doit être honorée. Dommage que la crasse et le poil eussent couvert entièrement la figure de Peau-d’Ours, car sans cela, on eût vu s’illuminer ses traits de la grande joie que ces paroles lui avaient mise au coeur, et tout l’amour dont il débordait! Il tira la bague qu’il avait à son doigt et la brisa en deux, pour en donner la moitié à sa fiancée et garder l’autre pour lui. Celle qu’il garda portait gravé le nom de sa fiancée, et celle de sa fiancée était gravée de son nom à lui. Quand il eut écrit les deux noms et tendu à sa fiancée la demi-bague, qu’il lui recommanda de bien garder, il prit congé et s’en alla en lui disant:

– Tu dois m’attendre encore trois ans, pendant lesquels je dois poursuivre mon errance à travers le monde. Si je reviens, alors nous célébrerons notre mariage; si je ne reviens pas, c’est que je serai mort, et donc tu seras libre. Mais prie Dieu qu’il me garde la vie! La pauvre fiancée s’habilla de noir et les larmes lui venaient aux yeux quand elle pensait à son fiancé, alors que ses deux sœurs lui décochaient les moqueries les plus cruelles. « Fais attention! lui disait l’aînée, quand tu lui donneras ta main, il va te la broyer dans sa patte d’ours! » Et la seconde sœur renchérissait: « Prends garde! les ours aiment les douceurs: si tu lui plais, il va te dévorer! » L’aînée reprenait: « Si tu ne veux pas qu’il se mette à grogner, ton animal, il te faudra lui faire ses quatre volontés et bien lui obéir en toutes choses! » Puis l’autre sœur ajoutait: « N’empêche que la noce sera joyeuse: les ours savent très bien danser! »

La fiancée les écoutait dire sans leur répondre, ne se laissant pas du tout entamer. Peau-d’Ours, pendant ce temps, poursuivait ses pérégrinations et s’en allait de place en place, sans oublier de faire le bien aussi souvent qu’il en trouvait l’occasion, donnant généreusement aux pauvres et attendant beaucoup de leurs prières. Puis à la fin des fins, lorsque fut arrivé le dernier jour des sept années, il était revenu dans la grande plaine et s’était assis sous le bouquet d’arbres. Bientôt il entendit comme un soupir du vent, et le Diable se tint devant lui, l’observant d’un air déçu; puis il lui lança ses vieilles hardes et réclama son habit vert.

– Pas si vite! dit le soldat. Avant que nous arrivions là, il faut encore que tu me fasses ma toilette et que je redevienne propre! Bon gré, mal gré, le Diable dut s’exécuter, apporter de l’eau, laver et nettoyer l’ours encrotté, lisser sa barbe, peigner ses cheveux, tailler ses ongles, bref lui rendre son air de vaillant guerrier revenant de la guerre; et à la vérité, le soldat se retrouva beaucoup mieux qu’il ne l’était sept ans plus tôt. Lorsque tout fut heureusement terminé, et le Diable parti, celui qui avait été l’horrible Peau-d’Ours se sentit le coeur léger et tout joyeux. Il se rendit à la ville, s’acheta un magnifique habit de velours, prit place dans un carrosse attelé de quatre chevaux blancs et se fit conduire à la demeure de sa fiancée. Personne ne l’y reconnut, et le vieux père le prit pour un officier libéré de l’armée; il l’introduisit dans la pièce où se tenaient ses filles. Les deux aînées s’empressèrent autour de lui, le firent asseoir entre elles, lui servirent du vin et tout ce qu’il y avait de meilleur à offrir, car elles se disaient l’une et l’autre, en secret, qu’elles n’avaient jamais vu de plus bel homme. Sa fiancée, pendant ce temps, se trouvait assise en face, les yeux baissés dans son vêtement de deuil, sans prononcer une parole. Lorsque le visiteur finit par demander au vieux père s’il consentait à lui donner sa fille en mariage, les deux aînées ne firent qu’un saut jusqu’à leur chambre pour s’y parer et revenir dans leurs plus beaux atours: aucune des deux ne doutait, en effet, d’être la préférée. Mais l’inconnu, dès qu’il fut seul avec sa fiancée, prit la demi-bague qu’il gardait dans sa poche et la fit tomber dans une coupe de vin, qu’il poussa vers elle de l’autre côté de la table. Elle n’avait pas vu son geste, mais lorsqu’elle eut vidé la coupe et trouvé l’anneau brisé dans le fond, elle tressaillit en rougissant. A son tour, elle prit le fragment qu’elle avait en sautoir à son cou, l’appliqua contre l’autre et constata qu’ils s’adaptaient parfaitement.

– Oui, c’est moi, lui dit-il, le fiancé que tu as connu dans sa peau d’ours et qui a, grâce à Dieu, retrouvé son air humain et sa netteté sans souillure! Tout en parlant, il s’était levé pour aller à elle, la prendre dans ses bras et lui donner le premier baiser de son grand amour. Les deux sœurs, en grande toilette, firent leur entrée à ce moment; et quand elles virent que le beau cavalier avait choisi leur cadette, elles n’en crurent pas leurs yeux; mais lorsqu’elles apprirent que ce bel homme n’était autre que Peau-d’Ours, le tant méprisé, elles furent prises d’une rage folle et s’enfuirent en courant vers la mort: l’une se noya en se jetant dans le puits; l’autre se pendit à la branche d’un arbre. Le même soir, on frappa à la porte, et le fiancé alla ouvrir: c’était le Diable Vert, serré dans son habit, qui déclara:

– Eh bien, tu vois! A la place de la tienne, ce sont deux âmes que j’ai eues!

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Contexte

Interprétations

Langue

„L’homme à la peau d’ours“ est un conte des Frères Grimm qui explore des thèmes de courage, de persévérance et de rédemption. L’histoire commence avec un soldat courageux qui, après la guerre, se retrouve sans foyer et sans ressources. Ses frères refusent de l’aider, le laissant livré à lui-même. Dans sa détresse, un étranger, qui révèle être le Diable, lui propose un marché. En échange de richesse, le soldat doit porter une peau d’ours et mener une vie d’ascète pendant sept ans, sans soins personnels ni prières.

Le soldat, surnommé Peau-d’Ours, accepte l’accord, confiant en sa bravoure. Grâce à sa richesse, il continue à aider ceux dans le besoin, faisant preuve d’une grande générosité. Malgré son apparence monstrueuse, sa bonté naturelle transparaît. Un jour, il sauve un vieillard de la ruine, et en retour, le vieil homme lui propose l’une de ses filles en mariage. Seule la plus jeune accepte, voyant au-delà de l’apparence.

Les années passent et, fidèle à sa promesse, Peau-d’Ours attend patiemment la fin de son pacte, continuant ses bonnes actions. À l’issue des sept ans, le Diable est forcé de le laver de sa saleté accumulée, rendant au soldat son apparence d’antan, voire meilleure. Il revient alors retrouver sa fiancée, et grâce à la demi-bague qu’ils avaient partagée, ils se reconnaissent. La fidélité et l’amour sincère triomphent.

Les deux sœurs aînées, aveuglées par leurs dérisions passées et leur jalousie, rencontrent tragiquement leur fin. Le Diable, présent, se vante d’avoir gagné deux âmes en compensation. Le conte se termine sur une note de justice et de bonheur retrouvé, démontrant que la véritable valeur d’une personne se trouve au-delà des apparences et des épreuves imposées par la vie.

„L’homme à la peau d’ours“ est un conte qui explore des thèmes récurrents dans les histoires des frères Grimm, tels que la rédemption, le sacrifice personnel, et la récompense pour la vertu. Il pose également des questions sur l’apparence extérieure versus la bonté intérieure, et montre comment les véritables qualités d’une personne peuvent triompher du jugement superficiel. Voici quelques réflexions et interprétations possibles du conte :

Le protagoniste, un ancien soldat sans foyer ni famille, choisit de faire un pacte risqué avec le Diable, par nécessité plus que par choix. Cependant, il reste généreux et bon malgré son apparence épouvantable, ce qui lui vaut finalement une récompense sous la forme de richesses et d’amour. Le conte semble nous dire que la bonté intérieure finit toujours par être reconnue et récompensée.

L’Importance des Appartenances Morales: Le Diable, en offrant un marché au soldat, teste la force morale de l’homme en lui demandant de vivre plusieurs années sans soins personnels ni prières. Cet arrangement met à l’épreuve la résistance de l’homme à se laisser aller à la déchéance. Le conte suggère que la vraie vertu consiste à maintenir son intégrité et ses bonnes actions même dans l’adversité.

Apparence Contre Réalité: L’état sauvage et repoussant de Peau-d’Ours contraste fortement avec son cœur généreux. La réaction des deux premières sœurs, qui rejettent le protagoniste uniquement sur des critères superficiels, leur coûte leur bonheur potentiel. À l’inverse, la cadette, qui voit au-delà de l’apparence, est récompensée par un partenaire aimant et noble.

Le Sacrifice et le Dévouement: Le protagoniste accepte de rester dans un état misérable pendant sept ans, ce qui symbolise un sacrifice personnel pour un avenir meilleur. Dans ce parcours, l’amour dévoué de la cadette, qui le reconnaît pour sa bonté intrinsèque, devient un aspect clé de sa rédemption et de son succès final.

Jeux de Destin et Revanche: Le Diable, croyant piéger le soldat, se retrouve finalement perdant en obtenant deux âmes qui lui échappaient. Cette ironie souligne le thème récurrent dans les contes de fées selon lequel les forces du mal peuvent être trompées et où le bien réussit souvent contre toute attente.

Cette histoire fait réfléchir sur le jugement précipité basé sur l’apparence, encourage la bonté intrinsèque, et montre comment les épreuves apparemment insurmontables peuvent mener à des changements bénéfiques et durables.

Le conte „L’homme à la peau d’ours“ des Frères Grimm, comme beaucoup de leurs récits, explore des thèmes récurrents tels que la pauvreté, le sacrifice, la transformation et la rédemption. Grâce à une analyse linguistique, on peut déceler plusieurs éléments caractéristiques de ce conte de fées traditionnel.

Situation initiale: Le protagoniste est un soldat courageux, mais son sort change avec l’arrivée de la paix, le laissant sans ressources ni foyer.

Déclencheur: La rencontre avec le Diable, qui propose un marché au soldat désespéré.

Péripéties: Les années où le soldat vit en paria sous l’apparence repoussante imposée par le Diable, tout en distribuant de l’argent et en maintenant sa bonté.

Dénouement: La fin de la malédiction, sa transformation physique et morale complète, suivi de la reconnaissance par sa fiancée.

Situation finale: Peau-d’Ours retrouve une stature humaine et sociale, obtenant amour et richesse, tandis que ses détractrices (les sœurs) font face à un châtiment tragique.

Caractéristiques Linguistiques

Texte descriptif: Le conte abonde en descriptions détaillées, notamment de l’apparence repoussante du soldat: „ses cheveux lui retombaient jusque sur la figure“ ou „ses ongles étaient comme des griffes de rapace. “


Dialogue: Utilisé fréquemment pour exprimer les émotions et les intentions des personnages. Par exemple, les échanges entre le soldat et le Diable illustrent bien les enjeux du pacte.

Symbolisme: L’habit vert et la peau d’ours sont des symboles forts dans le récit. L’habit représente le pouvoir magique conféré par le Diable, tandis que la peau d’ours symbolise la déchéance et l’épreuve.

Morale implicite: Le conte transmet des leçons sur la valeur du courage, de la fidélité et de la bonté qui sont finalement récompensés, malgré une apparente laideur ou une position sociale compromise.

Thèmes et Motifs

Transformation et Rédemption: L’idée de transformation est centrale, à la fois physique (du soldat en Peau-d’Ours puis en homme riche et beau) et morale.

Cupidité et Conséquences: Le Diable représente la tentation de la richesse facile, mais à travers un défi moral et éthique.

Amour et Fidélité: L’amour authentique et la promesse entre le soldat et sa fiancée soulignent la fidélité et la patience comme valeurs inaltérables.

Injustice sociale et Solidarité: La charité de Peau-d’Ours envers les pauvres, malgré sa propre marginalisation, met en avant la critique sociale.

Rôle des Personnages Féminins: Les sœurs de la fiancée incarnent la vanité et le jugement basé sur l’apparence, punis dans ce contexte par leur fin tragique. La fiancée, bien que relativement passive, joue un rôle de gardienne de la parole donnée et de la pureté du cœur.

En conclusion, „L’homme à la peau d’ours“ est un conte riche en symboles et en leçons, utilisant la transformation magique comme métaphore de la rédemption et de la véritable valeur humaine. Son analyse linguistique révèle la profondeur sous-jacente aux éléments classiques des contes des Frères Grimm.


Information pour l'analyse scientifique

Indicateur
Valeur
NuméroKHM 101
Aarne-Thompson-Uther IndiceATU Typ 361
TraductionsDE, EN, DA, ES, FR, PT, IT, JA, NL, PL, RU, TR, VI, ZH
Indice de lisibilité selon Björnsson39.1
Flesch-Reading-Ease Indice61.3
Flesch–Kincaid Grade-Level10.3
Gunning Fog Indice12.5
Coleman–Liau Indice8.9
SMOG Indice11.4
Index de lisibilité automatisé9.6
Nombre de Caractères8.171
Nombre de Lettres6.305
Nombre de Phrases67
Nombre de Mots1.501
Nombre moyen de mots par phrase22,40
Mots de plus de 6 lettres250
Pourcentage de mots longs16.7%
Nombre de syllabes2.178
Nombre moyen de syllabes par mot1,45
Mots avec trois syllabes135
Pourcentage de mots avec trois syllabes9%
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